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VADIM VERNAY

Vadim Vernay est de ces musiciens qui n’a de cesse de se renouveler. En vingt années de production, il aura été tour à tour batteur, producteur, compositeur, performer, chanteur, auteur…

Après l’électro saluée par Les Inrockuptibles et le Printemps de Bourges, c’est avec élégance et une étonnante assurance qu’il aborde le songwriting et pose désormais ses mots et sa voix. Batteur depuis le plus jeune âge, c’est à la fin des années 90’, encore baigné des effluves de l’ère trip-hop que Vadim Vernay compose les 20 titres de sa première démo.

De Graceland? en 2002, dont Trax salue l’univers, à For Other Tracks en 2004 qui lui vaudra l’étiquette de «master es abstract hip hop» dans Longueur d’Ondes, il n’y a qu’un pas. Découverte électro du Printemps de Bourges en 2006, il publie Myosotis dans la foulée, second album qui recevra les louanges des Inrockuptibles. Vadim Vernay décide alors de prendre ses distances avec l’électro qui était sa marque de fabrique. Il multiplie expérimentations sonores (artiste résident du Batofar en 2007 et 2008), performances et scoring pour la danse et le théâtre (on lui doit, récemment, la bande son de L’Etabli, succès du Off d’Avignon 2018).

En 2015, l’album It Will Be Dark révèle une nouvelle facette de son travail. Exit sample et musique instrumentale, place au texte et à la voix. Vadim Vernay se rapproche de manière inattendue du format chanson, mais les années de sampling, de sound design et de création sonore confèrent aux siennes une tournure si singulière! Confirmant l’étendue de sa palette, en 2020 il remix aux côtés de Dälek et Fakear l’album Brutal de Camilla Sparksss, signant ainsi deux perles électro, puis sort Soundtracks I l’année suivante, bande son résolument tournée vers la musique contemporaine.

Hang Tight, dont l’écriture a débutée en 2017, s’annonce d’ores et déjà comme l’étape marquante d’une carrière ennemie du surplace. Avec Hugo Cechosz à la réalisation (Eiffel, Miossec, Arthur H), deux co-arrangeurs (Louis Morati, Romain Caron) et une dizaine de musiciens (dont Gustine, Raphaël Chassin, Valentine Duteil, Anthony Leroy...), Hang Tight est un bijou autant qu’un ovni. C’est un album de voix et de texte. Douze chansons, indéniablement habitées, où se côtoient guitares électriques âpres, tendues, petite mélodie d’un piano qui jouerait dans la pièce d’à côté, fulgurances électroniques ou caresse de la guitare classique. Côté influences, on pense à Léonard Cohen, Nick Cave, Tom Waits pour le goût du texte et du storytelling. On pense à Sparklehorse, lorsque la voix se fait intime. Mais la musique regarde aussi bien du côté de Tricky ou Son Lux que de Tindersticks, Morphine ou Black Heart Procession.

Sur scène, la mue est saisissante. Terminé l’ordinateur, l’artiste en fond de scène. A la place, Vadim Vernay (voix, guitare) en frontman assumé d’un groupe à toute épreuve : Romain Caron (guitare, basse, voix, clavier), Louis Morati (clavier, batterie, voix), Jocelyn Soler (batterie, clavier, voix) et Fabien Lippens (guitare, basse). Deux batteries, trois claviers, trois guitares, un chœur à quatre voix… Puissant, original et particulièrement fécond, le quintet est rejoint pour les dates exceptionnelles par Marine Bailleul / Gustine (voix, harpe) et une section de cordes (violon, violoncelle). Deux spectacles, l’un rock (45 min), l’autre orchestral (70 min), qui donnent au répertoire de Vadim Vernay sa pleine (dé)mesure.

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